De nouveaux aménagements de plein air ont été inaugurés le 15 février. Pour le plaisir des anciens locataires et des enfants du centre de loisirs proche.
Rapprocher les générationsPaul-Éluard, cité de 304 logements, au sud du quartier Delaunay-Belleville. Si l’on s’y plaint depuis peu de rassemblements
dans les halls, aucun signe d’économie souterraine, ni de territoire de deal,
pas de problème de squat ni de vandalisme. « On est quand même bien dans cette
cité», reconnaît Yvette.
Parmi les quelques dizaines d’habitants réunis sous le soleil de ce mardi 15 février, on le souligne d’autant plus volontiers que l’on fête les nouveaux aménagements de plein air. Un jardin de voisinage, un barbecue en briques à deux foyers, deux grandes tables avec bancs en rondins de mélèze… Et le gazon synthétique du terrain de football, pour les ados de la cité. Le tout est situé en contrebas des voies ferrées, à l’arrière des immeubles, où le vacarme des trains semble passer inaperçu dans cette ambiance champêtre.
Demandés en démarche-quartier, les aménagements ont été financés sur deux années de budget participatif. « On pourra faire des ateliers de jardinage et venir goûter », explique Victor, directeur du centre de loisirs de l’Estrée, venu avec seize enfants. « On va constituer un petit groupe d’habitants pour l’entretien du jardin », indique, de son côté, Salah Taïbi, responsable de Territoires, entreprise maraîchère d’insertion qui veillera ici sur son quatrième jardin de voisinage dans les cités de Plaine commune habitat.
N’empêche qu’ici, « il n’y a pas beaucoup de jeunes », regrette Katia, 18 ans, dont quinze dans la cité. Dans ces immeubles conçus par André Lurçat au milieu des années 50, « il y a surtout des petits appartements, et beaucoup de personnes âgées, explique Chantal Senac, de l’amicale CNL des locataires. Un vieux locataire qui décède, ou le départ d’un jeune couple en manque d’espace pour son enfant, elle ne voit guère d’autre cause à la libération d’un logement. « Moi même, je suis arrivée à l’âge de 8 jours, la cité était toute neuve. »
Christian Perreau, président de l’amicale, est lui aussi un gosse de Paul-Éluard. « Ici, se souvient-il parmi les nouveaux aménagements, c’était un terrain vague. L’hiver, on voyait monter les eaux de la Vieille-Mer. » Mais aux améliorations apportées depuis, manque toujours la protection antibruit réclamée de longue date par les habitants exposés au raffut d’un trafic ferroviaire qui atteint maintenant près de 1000 trains par jour.
Parmi les quelques dizaines d’habitants réunis sous le soleil de ce mardi 15 février, on le souligne d’autant plus volontiers que l’on fête les nouveaux aménagements de plein air. Un jardin de voisinage, un barbecue en briques à deux foyers, deux grandes tables avec bancs en rondins de mélèze… Et le gazon synthétique du terrain de football, pour les ados de la cité. Le tout est situé en contrebas des voies ferrées, à l’arrière des immeubles, où le vacarme des trains semble passer inaperçu dans cette ambiance champêtre.
Demandés en démarche-quartier, les aménagements ont été financés sur deux années de budget participatif. « On pourra faire des ateliers de jardinage et venir goûter », explique Victor, directeur du centre de loisirs de l’Estrée, venu avec seize enfants. « On va constituer un petit groupe d’habitants pour l’entretien du jardin », indique, de son côté, Salah Taïbi, responsable de Territoires, entreprise maraîchère d’insertion qui veillera ici sur son quatrième jardin de voisinage dans les cités de Plaine commune habitat.
Rapprocher les générations
Rosiers, cerisier, prunier, aromates, etc., après les premières plantations de cette mi-février, la composition du potager sera fonction des utilisateurs, les enfants de l’Estrée comme les retraités de la cité. « On a voulu faire quelque chose qui rapproche les générations », souligne d’ailleurs Chantal Delahousse, responsable du secteur Cités de Plaine commune qui a conçu et conduit les aménagements, dont les tables et bancs fabriqués par un artisan de Corrèze.N’empêche qu’ici, « il n’y a pas beaucoup de jeunes », regrette Katia, 18 ans, dont quinze dans la cité. Dans ces immeubles conçus par André Lurçat au milieu des années 50, « il y a surtout des petits appartements, et beaucoup de personnes âgées, explique Chantal Senac, de l’amicale CNL des locataires. Un vieux locataire qui décède, ou le départ d’un jeune couple en manque d’espace pour son enfant, elle ne voit guère d’autre cause à la libération d’un logement. « Moi même, je suis arrivée à l’âge de 8 jours, la cité était toute neuve. »
Christian Perreau, président de l’amicale, est lui aussi un gosse de Paul-Éluard. « Ici, se souvient-il parmi les nouveaux aménagements, c’était un terrain vague. L’hiver, on voyait monter les eaux de la Vieille-Mer. » Mais aux améliorations apportées depuis, manque toujours la protection antibruit réclamée de longue date par les habitants exposés au raffut d’un trafic ferroviaire qui atteint maintenant près de 1000 trains par jour.
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